Être sportive, travailler dans le sport et être enceinte : comment je m’organise au quotidien ?🤔

💡 Je vous partage mon expérience !

⚠️ Avant tout, je tiens à rappeler que chaque grossesse est différente et unique.  Ce que je raconte ici n’est que le reflet de mon expérience personnelle.

Ce rappel n’est pas anecdotique, car honnêtement, s’il y a bien un point que je trouve compliqué pendant la grossesse, ce sont les multiples réflexions que l’on reçoit sur l’expérience des autres ou leurs avis. 💭 Les récits effrayants sont nombreux : fausse couche tardive (quand j’en suis moi-même à mon quatrième mois de grossesse), décollement de la poche embryonnaire, contractions précoces annonciatrices d’un alitement imminent… sans oublier la souffrance des accouchements, l’angoisse, et même la peur de la mort imminente (quand je commence à préparer mon propre accouchement ) ! 🫣

À cela s’ajoutent les réflexions incessantes, sans doute exacerbées par mon métier où mon corps est exposé aux regards et aux jugements. Tout le monde a son mot à dire sur la taille de mon ventre, la façon dont je le porte, la forme de mes hanches ou de mes fesses… et j’en passe ! 🤰🏻

Bref, ici, je ne partage que ma manière de vivre cette aventure en tant qu’entrepreneuse dans le domaine du sport et de la santé. Toute comparaison est à bannir ! 🙅🏻‍♀️

Comme beaucoup de femmes enceintes, j’ai traversé des nuits d’insomnie. 💤 Le premier trimestre a été particulièrement difficile à ce niveau, puis ça s’est calmé au second trimestre… pour reprendre à l’aube de ce troisième trimestre, en partie à cause d’un sale rhume.

Et pour ne rien vous cacher, une partie de cet article a été rédigé entre 4 et 6 heures du matin ! 😵 Gérer ces insomnies n’est pas facile, surtout pour récupérer physiquement en vue de mon activité professionnelle. Sans un bon sommeil, il devient compliqué de soulager les douleurs musculaires et articulaires, de guérir d’un rhume et d’assurer des cours de qualité le lendemain. Vous me direz : « Ça prépare aux nuits hachées qui suivront la naissance ! » Et bien je ne sais pas … je crois tout de même que je préfèrerai profiter pleinement de mes nuits tant que mon petit bébé est encore bien au chaud dans mon ventre ! 👶🏻

Quoi qu’il en soit, cela m’a permis de m’intéresser au Yoga Nidra, yoga du sommeil éveillé, qui apporte une récupération qualitative. Mon compagnon et moi avons d’ailleurs suivi un cycle de 5 séances guidées, sur 4 mois, avec Amelie Fournier, professeure de yoga et sophrologue chez Studi’Om à Saint-Nazaire, que je recommande vivement !

Concernant mes entrainements personnels, j’ai connu pour le moment deux phases.  

Durant le premier et le second trimestre, j’ai pu maintenir, voire intensifier, ma pratique. J’ai d’ailleurs écrit un article en juillet sur ce sujet, ayant fait une programme de musculation de 7 semaines avec Sophie Strong Willed, qui m’a apporté beaucoup de satisfaction. 🏋🏻‍♀️

Mais depuis environ deux semaines, en ce début de troisième trimestre, j’adapte de plus en plus ma pratique. La taille de mon ventre ne me permet plus d’évoluer comme avant. De plus, l’effet de la relaxine, hormone agissant sur la détente des ligaments, commence à se faire sentir. Mon bassin, notamment au niveau de la symphyse pubienne, est plus sensible, ce qui me limite dans mes mouvements et dans le port de charges. Mais pas de panique, cela n’est pas quotidien !

Globalement, malgré les récits souvent angoissants qu’on me raconte, je vis une grossesse plutôt très heureuse. 🥰 Je me sens stable émotionnellement, généralement très joyeuse de porter mon petit bébé et plutôt en forme… malgré des coups de pompe assez assommant je dois l’avouer. 😓 Je vis assez bien la transformation tout en douceur de mon corps, malgré quelques inconforts, et je n’appréhende pas l’accouchement !

Je suis convaincue que ma pratique physique quotidienne, même plus douce, y est pour beaucoup. 🧘🏻‍♀️ Mon alimentation est aussi consciente et attentionnée, tout en étant équilibrée et gourmande. 🍲 Je dois tout de même avouer que j’ai aussi de la chance ! J’ai une pensée pour les femmes de mon entourage qui ont souffert de symptômes très handicapants dès le début de leur grossesse. Je leur donne tout mon courage. 👏🏻

J’ai la chance de vivre cette expérience comme un moment unique, où mon corps et mon esprit font une expérience sans précédent. 💫 C’est une aventure, avec ses hauts et ses bas, ses interrogations, ses fatigues mais aussi ses grandes joies.

En tant qu’indépendante, cela m’a demandé beaucoup d’anticipation et de flexibilité dans mon rythme de travail. 💻

J’ai dû m’organiser au fil des mois, ce qui est parfois chronophage. Entre la nécessité de récupérer, tout en maintenant une régularité dans mes cours collectifs et mes coachings individuels, il faut trouver un équilibre. ⚖️

Aujourd’hui, à 32 SA (semaines d’aménorrhée), grâce à mon statut d’indépendante, j’ai pu progressivement réduire mon activité. À la fin d’octobre, j’arrêterai mes déplacements à Nantes 🚅, et mi-novembre débutera mon congé maternité. Il sera temps pour moi de profiter de ces quelques semaines avant l’arrivée de notre bébé pour préparer notre maison, mon corps et mon esprit. 🤱🏻

Je tiens à remercier mes coachés, avec qui je travaille sur un accompagnement long terme, et mes élèves en studio réguliers, pour leur fidélité et leur compréhension. 🙏🏼 Travailler sur du long terme avec eux est une immense chance, car en plus de me permettre d’avoir au quotidien un métier passionnant, cela me permet d’envisager sereinement ma grossesse et mon congé maternité.

✨Merci mille fois ! ✨

Le 24 octobre 2024 La Baladeuse -Noemie Chatauret